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Abdanken eines Veteranen des C.B.L. Vereins :

Charles Schneider Dr. Chir. Dent,
Doktorand Med. Dent. Heidelberg

J’ai adhéré au Cercle Schickele section mosellane en 1974. Après 1990, l’association a été dissoute, faute de renouvellement de ses membres.Charles Schneider
En 2008, Peter Gabriel, ancien Secrétaire général fondateur du Schickele Kreis, a recréé une section mosellane intitulée CBL,indépendante du Schickele.
Il considérait entre autres que les problèmes du bilinguisme mosellan étaient différents de ceux connus en Alsace et qu’il fallait être plus près du terrain.
L’année suivant la fondation, j’en fis partie. A présent, âgé de plus de 90 ans, et faisant le bilan de l’acquis de notre lutte depuis presque 50 ans, j’ai un grand sentiment de déception et me montre très pessimiste quant à l’avenir de notre bilinguisme.
Certes, les causes de cet immobilisme latent sont bien connues. Pour ne citer que les principales :


- un pouvoir politique central très réticent aux langues régionales,
- une désaffection de l’apprentissage de l’allemand, de sa pratique et son enseignement,
- nos élus politiques sont peu intéressés,
- et, la plus importante, le désaccord des différentes associations quant à la définition de la langue régionale à enseigner par l’Éducation nationale.
En faisant l’état des lieux, nous nous trouvons, outre CBL, devant plusieurs « chapelles » diffusant leurs « dogmes », Sarreguemines, Forbach, Boulay, Freyming-Merlebach.
Le Cercle Schickele a entériné la refondation d’une section mosellane qui lui est rattachée, faisant office de doublon avec le CBL et interférant dans nos projets.
Certes, faire du prosélytisme pour le « Platt », officiellement dit « Francique », est vital pour sa survie. Mais vouloir imposer la variante locale du « Platt » en tant que langue régionale n’est pas
réaliste. L’apprentissage du « Francique » doit être complémentaire à l’enseignement du Hochdeutsch, et non l’inverse.
L’Éducation nationale est également très dubitative pour considérer l’allemand comme langue régionale, étant donné qu’on l’enseigne comme langue étrangère.
Le Traité de Versailles imposait la poursuite du bilinguisme en Alsace-Moselle. Ainsi, à l’école primaire on enseignait l’allemand six heures par semaine. Ce fut le cas jusqu’en 1940. La Seconde guerre mondiale y mit fin, par réaction patriotique.
En dépit de cet immobilisme, il existe une lueur d’espérance : un bon nombre de villages et municipalités de Moselle ont engagé des animateurs en allemand intervenant dans les maternelles et les classes primaires auprès des enfants des familles intéressées.
En conclusion, tous les tenants de notre cause devraient se fédérer en une coordination faisant la synthèse de nos points communs pour parler d’une seule voix vis-à-vis du pouvoir politique et de l’Éducation nationale.

Charles Schneider Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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